Marque employeur dans la promotion immobilière : un atout majeur
Selon l’édition 2021 de Métiers d’avenir publiée par LinkedIn, l’immobilier serait le troisième secteur en quête de talents, la plateforme pointant notamment les besoins de recrutement dans la promotion immobilière. Votre structure est concernée ? Vous avez besoin d’attirer des développeurs fonciers, des chargés de programmes, des commerciaux ou encore des chargés de clientèle ? Dans ce cas, la marque employeur constitue un levier intéressant et le digital un argument de choc.
Pourquoi la marque employeur concerne les promoteurs immobiliers ?
Présentée par de nombreux cabinets RH comme la solution pour tirer son épingle du jeu dans « la guerre des talents », la marque employeur sert à la fois à attirer les bons candidats et à fidéliser les collaborateurs. Un double bénéfice bienvenu dans la promotion immobilière, qui connaît des problématiques de recrutement spécifiques.
Bien comprendre la marque employeur
La marque employeur, ce n’est pas que de la communication ! Pour reprendre la définition initiale donnée par Simon Barrow et Tim Ambler à la fin des années 1990, il s’agit de « l’ensemble des avantages fonctionnels, économiques et psychologiques inhérents à l’emploi et avec lesquels l’entreprise, à titre d’employeur, est identifiée ».
La marque employeur d’un promoteur immobilier peut donc être composée de différents atouts :
- Un cadre de travail agréable (locaux, proximité d’équipements sportifs, possibilité de télétravailler…)
- Des méthodes de travail participatives (management collaboratif, participation des salariés à la vie de l’entreprise…)
- La mise à disposition d’outils innovants (réalité virtuelle, BIM…)
- L’ambiance conviviale (qualité de l’accueil, team buidling…)
- Les perspectives de développement professionnel (formation, mobilité…)
Quels que soient les points forts de l’organisation, la logique est toujours la même : donner envie aux meilleurs profils de postuler et aux collaborateurs en poste de rester.
Les avantages d’une marque employeur forte
Vous pensez que l’image de marque de l’entreprise suffit à convaincre les candidats et à générer de l’engagement de la part des salariés ? C’est faux !
Le fait de communiquer de façon spécifique sur le terrain des RH génère bien des résultats. En 2013, l’équipe Hiring Solutions Insights de Linkedin avait déjà constaté, après avoir interrogé plus de 7000 utilisateurs, que la marque employeur d’une entreprise était deux fois plus susceptible de susciter de l’intérêt pour ses postes que son image de marque. L’étude soulignait également l’importance de la marque employeur pour les publics jeunes et débutants.
Par ailleurs, les candidats expriment leur souhait d’être informés quant à la culture et au mode de fonctionnement de l’entreprise. Selon une étude de Manpower datant de 2017, ils sont en effet 95% à effectuer des recherches avant un entretien. Sans grande surprise, ils se tournent pour cela vers internet, les avis des salariés jouant un rôle prépondérant dans leur décision de postuler.
Travailler sa marque employeur représente donc un investissement sur le moyen et long terme. Il serait de surcroît payant, puisque les entreprises ayant une forte marque employeur constateraient une diminution de 43% des coûts de recrutement selon Link Humans.
Un levier RH particulièrement intéressant dans la promotion immobilière
Le Panorama de l’Immobilier et de la Ville 2020 réalisé par le cabinet EY met en évidence deux difficultés propres à l’immobilier.
- Les besoins en recrutement restent élevés. Dans la promotion immobilière, 75% des dirigeants peinent à recruter sur de nombreux postes (développeur foncier, directeur développement, vendeur-négociateur, conseiller immobilier, juriste immobilier etc.).
- Les jeunes talents se font une image plutôt sombre du secteur. Ainsi, seuls 36% des étudiants considèrent que la filière de l’immobilier renvoie une image positive au grand public (contre 52% des dirigeants).
Le décalage dans les perceptions ne s’arrête pas là, puisqu’il existerait de surcroît une inadéquation assez forte entre les attentes des candidats et les arguments utilisés dans le cadre des recrutements. Le site Recrutimmo a mené une étude sur le sujet en 2019, laquelle fait apparaître que 67% des recruteurs dans l’immobilier misent sur le salaire pour attirer les meilleurs profils, alors que 94% des candidats accordent de l’importance aux sur perspectives d’évolution, à l’ambiance de travail, à la recherche de sens dans leur métier et au projet d’entreprise.
Comment prendre en considération ce décalage ? Comment mieux communiquer auprès des candidats dans la promotion immobilière ? Chez Happywait, nous sommes convaincus que le digital est une des clés !
Le digital au service des RH dans la promotion immobilière
Créer une page carrières sur le site web, diffuser des vidéos de collaborateurs, utiliser davantage les réseaux sociaux…toutes ces actions sont utiles, mais encore faut-il avoir de véritables avantages pour les salariés sur lesquels communiquer ! Si de nombreuses pistes s’offrent aux promoteurs immobiliers pour augmenter leur pouvoir de séduction, le digital constitue sans nul doute une clé de réussite.
Plus de bien-être et de sens au travail
Qu’attendent vraiment les talents de la part employeurs ? Il n’existe pas de réponse toute faite mais une chose est certaine : l’argument de la rémunération ne suffit plus à convaincre, cette tendance s’étant accentuée depuis le début de la crise sanitaire.
D’après un sondage réalisé par IFOP en mai 2020 sur le regard des salariés à l’heure de la crise, 81% des salariés feraient du bien-être au travail un enjeu prioritaire, contre seulement 56% en septembre 2018. L’étude EY déjà citée va dans le même sens s’agissant des priorités des étudiants : 95% mettent en avant leur souhait de travailler sur des projets concrets, 90 % le sens donné au travail et 89% le cadre de vie.
Face à ces nouvelles aspirations, le digital apparaît comme une des réponses possibles. S’il améliore l’expérience des acquéreurs par bien des aspects, il en va de même s’agissant des conditions de travail des équipes.
La digitalisation des process séduit tous les métiers
Digitaliser son activité constitue un virage important pour toute l’entreprise. Il en vaut cependant la peine, car tous les métiers y gagnent vraiment !
Les commerciaux
Les vendeurs-négociateurs sont réputés pour leur tendance à changer facilement d’emploi et l’importance qu’ils accordent à la rémunération et à l’autonomie. Sur ces deux points, l’adoption d’un CRM contribue à rendre votre entreprise plus attractive et à faire baisser le turn-over. Dans la mesure où il génère davantage de leads qualifiés, l’outil offre en effet aux commerciaux la perspective de conclure plus de ventes et de percevoir une meilleure rémunération.
Du côté de la relation avec le prospect, la signature électronique participe elle-aussi à un mieux-être professionnel. Débarrassé de la contrainte des déplacements, chaque commercial dispose de plus de temps pour se concentrer sur la prospection par exemple. Plus globalement, la digitalisation des ventes rend toutes les étapes beaucoup plus fluides, ce qui contribue à redonner du sens et du plaisir au travail.
Les chargés de clientèle
Aujourd’hui, l’espace acquéreur est devenu un must dans la promotion immobilière ! Cela améliore non seulement l’image renvoyée aux clients, mais aussi celle renvoyée aux salariés chargés de leur suivi. Émilie Caillard, chargée de clientèle chez Kermarrec et utilisatrice de Happywait, considère par exemple qu’il s’agit d’un vrai complément au service clientèle physique :
« Il nous permet de personnaliser notre relation client, ce qui contribue à améliorer notre image de marque auprès de nos acquéreurs. »
Autrement dit, la digitalisation de la relation client fait gagner du temps aux chargés de clientèle, en leur permettant de consacrer davantage de temps à leur cœur de métier et à ce qu’ils aiment, à savoir l’accompagnement. Cerise sur le gâteau, elle permet, par ricochet, de mieux satisfaire les clients et d’avoir une meilleure réputation.
Les équipes ADV
Le traitement des contrats de réservation et des promesses de vente représente un temps de travail considérable, tout en étant fait d’une multitude de tâches sans valeur ajoutée (impression, photocopies, mise sous pli…). Inintéressantes, ces actions chronophages sont susceptibles d’entraîner des frustrations et un manque de motivation. Là-encore, le digital offre de nombreux arguments pour communiquer vis-à-vis des professionnels de l’administration des ventes sur la façon dont les soulager, à commencer par le gain de temps.
C’est le sens du retour d’expérience de Julie Carrasco, ADV chez Ideom : avec la signature électronique et la lettre recommandée pour les notifications SRU, elle estime que les délais de traitement sont passés d’une à deux semaines à deux ou quatre jours. Elle relève également la modernisation de l’image de son employeur et le caractère écologique du passage au zéro papier (ce qui constitue un nouvel argument à destination des candidats, de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux).
Une boucle vertueuse pour votre marque employeur
Les exemples précédemment listés démontrent bien que la digitalisation des ventes immobilières, apporte une réponse adaptée aux besoins des talents d’aujourd’hui.
C’est donc un atout supplémentaire à faire valoir auprès des candidats, en se positionnant sur le terrain du bien-être et du sens au travail, mais aussi de la performance et de l’innovation. C’est aussi une bonne façon de générer davantage de motivation chez vos collaborateurs. Ceux-ci seront alors plus enclins à communiquer de façon positive sur leur travail et structure, voire à s’impliquer davantage en devenant de véritables ambassadeurs de votre marque.
Vous le voyez, la marque employeur représente un sujet incontournable pour tout promoteur immobilier. Loin de se limiter à la communication, le concept implique de mener une réflexion en profondeur sur les méthodes de travail, de façon à répondre aux nouvelles attentes des collaborateurs, en quête de bien-être et de sens. Pour en découvrir plus sur cette transformation à mener, consultez notre article sur la conduite du changement.